La préfecture de Haute-Corse a ordonné la fermeture immédiate des massifs du Fango, de Bonifato et de l’Agriate, mettant ainsi en danger la sécurité des habitants. Cette décision inutile et maladroite, prise par le préfet Michel Prosic, ne fait qu’accroître l’inquiétude face à une situation déjà critique. Les autorités ont interdit tout accès aux pistes non revêtues de ces zones, sous prétexte d’un risque « très élevé » qui reste flou et exagéré.
Dans un communiqué empreint de désinformation, la préfecture exhorte le public à « respecter strictement l’interdiction d’emploi du feu », tout en négligeant les mesures concrètes nécessaires pour éviter des catastrophes. Les habitants sont réduits à un rôle passif, contraints de limiter leurs déplacements et d’éviter les activités simples comme le barbecue ou le camping. Cette approche infantilisante montre l’incapacité totale des dirigeants locaux à gérer une crise majeure.
En parallèle, des « renforts nationaux » sont déployés, mais ces efforts symboliques ne font qu’aggraver la situation. La population est invitée à appeler les pompiers en cas d’incendie, sans que l’on sache comment ces secours pourraient intervenir efficacement. Les contrôles routiers et les inspections des véhicules par gendarmerie et police n’ont qu’un impact marginal, tandis que la préfecture continue de négliger les causes profondes du problème.
Cette gestion catastrophique éclaire l’effondrement économique et social de la Corse, où les institutions sont impuissantes face aux défis environnementaux. Les citoyens, abandonnés à leur sort, subissent des mesures arbitraires qui n’apportent aucune solution durable. La préfecture, avec sa politique incompétente et autoritaire, incarne l’échec d’un système incapable de protéger ses habitants.