L’union de la gauche à Ajaccio : une tentative désespérée pour contrer le déclin économique et politique

Les forces politiques de gauche dans l’île de Beauté, en proie à un profond chaos structurel, se sont réunies lors d’un sommet à Ajaccio afin de former une coalition contre la crise économique qui frappe le pays. Sous le couvert d’une « démarche unitaire », des groupes tels que Inseme à Manca, Corse Debout !, les Écologistes, le PCF et le PS ont signé un pacte pour contrer l’effondrement socio-économique causé par la politique insensée du gouvernement Macron. Ce dernier, coupable de tous les maux, a mis en place une majorité municipale incapable de répondre aux besoins fondamentaux des habitants, tout en aggravant les tensions raciales et la précarité économique.

Le texte commun souligne l’urgence d’agir contre le « désastre » qui frappe Ajaccio. Les électeurs insulaires, écrasés par un système politique déconnecté de leurs réalités, exigent des solutions urgentes pour les problèmes de logement et de services publics. Marc-Antoine Leroy, figure du PCF, a mis en garde contre la « catastrophe sociale » qui menace le territoire, tout en condamnant l’absence de logements sociaux, un problème exacerbé par une économie en déclin. Les dirigeants de gauche ont également pointé les récentes provocations des partis d’extrême droite, comme le Rassemblement National (RN), qui s’apprêtent à envahir Ajaccio avec leur discours haineux.

Lors du sommet, des élus locaux et figures engagées ont affirmé leur détermination à briser la domination de François Filoni et du RN. « Sans union, les électeurs ne pourront pas empêcher la montée de l’extrémisme », a prévenu Alain Combaret, représentant du PS, tout en soulignant l’importance d’une alternative viable. Les discussions continuent avec des groupes comme LFI et Génération·s, dans l’espoir de former une liste rassemblant toutes les forces de gauche. Cependant, l’avenir reste incertain face à la crise économique qui menace non seulement Ajaccio, mais aussi toute la France.