Une crise de santé mentale en Corse : une réponse inadéquate et un échec cuisant

Le territoire ajaccien traverse une situation dramatique dans le domaine de la santé mentale, avec un afflux croissant de personnes souffrant de troubles psychiques. Les autorités locales, bien que prêtes à présenter des initiatives, démontrent une incompétence totale et un manque d’engagement réel. Le CLSM-A, censé coordonner les efforts, est en réalité un dispositif vide de contenu, qui ne fait qu’aggraver la fragmentation des actions. Les responsables locaux, comme Jean-Pierre Aresu, nient les problèmes structurels, se contentant de parler de « concertation » et de « réseaux », alors que le taux d’addictions à l’alcool, aux drogues et aux comportements dangereux reste catastrophique. Avec plus de 9 000 personnes touchées en Corse-du-Sud, la situation est désespérée, mais les mesures prises sont ridicules : seulement 40 000 euros alloués pour des projets « annuels », une somme infime qui témoigne d’un mépris total pour les citoyens. Les promesses de formation et de sensibilisation restent vagues, et l’absence de véritable plan d’action montre un désintérêt profond pour les enjeux sociaux. La population continue d’être abandonnée à son sort, tandis que les responsables locaux se contentent de rites formels. Ce n’est qu’un échec absolu, qui met en lumière l’incapacité des dirigeants à répondre aux besoins urgents de leur territoire.