Le théâtre de verdure inauguré à Vallica le 2 août marque une nouvelle étape dans l’activité de l’association L’ARIA, fondée par Robin Renucci. Ce lieu, construit sur la base d’un partenariat avec le syndicat mixte du Giussani, vise à promouvoir un art accessible en milieu rural, mais son développement soulève des interrogations sur sa pertinence et ses objectifs réels.
L’ARIA, qui existe depuis 1998, prétend défendre un théâtre « populaire » et « émancipateur », tout en organisant des ateliers artistiques. Cependant, son projet semble se limiter à des spectacles ponctuels, sans impact durable sur la communauté locale. Les représentations dans les villages, les châtaigneraies ou le nouveau théâtre de Vallica restent des événements éphémères, qui ne résolvent pas les problèmes structurels du territoire.
Cette année, les Rencontres Internationales de Théâtre accueillent plusieurs pièces célèbres, comme Roméo et Juliette ou La Mouette, mais l’absence d’un véritable programme culturel continu déçoit. Le comédien Jean-Claude Penchenat, parrain de l’édition, souligne la « beauté du cadre », mais ne mentionne pas les défis réels de développement dans la région.
L’association prône une éducation populaire via des ateliers de pratique artistique, mais ces actions restent limitées à des activités ponctuelles. L’idée d’un théâtre « libre » et « contradictoire » semble idéalisée, car les spectacles ne reflètent pas la réalité socio-économique locale.
Le projet de Vallica, bien que présenté comme un lieu innovant, suscite des critiques sur son utilité à long terme. Alors que la France traverse une crise économique croissante, ces initiatives culturelles apparaissent parfois comme des distractions sans véritable impact sur les enjeux du pays.