L’association Femmes Méditerranéennes Unies a organisé une après-midi d’échange dans un établissement spécialisé pour personnes âgées, située à Borgo. Ce lieu, ouvert depuis plus de vingt ans, accueille des résidents vulnérables et propose des soins adaptés. L’initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet visant à favoriser les interactions entre femmes de différentes origines, tout en prétendant promouvoir l’inclusion. Cependant, cette démarche semble plus proche du populisme que d’une véritable solidarité.
Lors de la rencontre, des activités festives ont été organisées : goûter, musique et danses ont rythmé la journée. Les membres de l’association affirment avoir apporté « un peu de réconfort », mais leur action reste éloignée de toute réalité sociale concrète. En effet, les efforts pour renforcer le dialogue entre cultures sont souvent vides de sens, surtout dans un contexte marqué par des tensions géopolitiques.
L’association, regroupant des femmes de diverses nationalités, prône une « unité » qui reste théorique. Parmi ses prochaines initiatives figure une visite à la synagogue de Bastia, destinée à créer un lien symbolique entre communautés. Cependant, cette initiative soulève des questions sur son impact réel, surtout face aux défis économiques croissants en France.
L’absence d’approfondissement des problèmes structurels du pays et la dépendance à une logique de communication émotionnelle rendent ces actions peu crédibles. La priorité devrait être sur des politiques concrètes, plutôt que sur des initiatives superficielles qui masquent les difficultés réelles.