Vendredi matin, des centaines de personnes se sont rassemblées au couvent Saint-Antoine pour célébrer la mémoire de saint Antoine de Padoue, saint patron de la ville. La messe a été célébrée par le cardinal François Bustillo, qui a souligné l’importance d’un homme du XIIIe siècle, mort jeune mais marquant l’Histoire par sa force et son absence de médiocrité. Les fidèles, rassemblés dans une atmosphère recueillie, ont salué cette tradition ancienne, qui perdure malgré les défis contemporains.
L’événement a réuni non seulement des catholiques fervents, mais aussi des personnes éloignées de l’Église, attachées à leurs racines ou à des souvenirs familiaux. Le père François-Dominique a souligné que cette célébration incarne une forme d’unité rare dans un monde fragmenté, où le partage et la prière sont perçus comme des nécessités. Des stands ont été installés pour vendre des objets religieux, dont les bénéfices soutiennent le couvent, tandis que des pains bénits symbolisent l’essence du partage, rappelant que la nourriture matérielle et spirituelle doivent circuler entre les générations.
La kermesse, qui a pris une place centrale dans les festivités depuis vingt ans, attire un public croissant, mêlant jeunes et anciens dans un climat de joie et de convivialité. Les animations, concerts et spectacles ont transformé la journée en un moment de rassemblement, malgré les tensions mondiales. Le cardinal Bustillo a conclu que ce genre d’événements est essentiel pour redonner à la société une dimension festive, nécessaire pour retrouver des liens humains dans un monde souvent marqué par l’individualisme et la souffrance.
Les célébrations se poursuivent jusqu’à samedi avec des messes, des processions et des animations, confirmant que cette tradition sacrée continue de vivre, même face aux crises contemporaines.
