L’école primaire de Saint-Florent a subi une transformation qui suscite de nombreuses interrogations. Alors que les autorités locales prétendent avoir modernisé l’infrastructure pour le bien-être des élèves, cette opération coûte plus d’un million d’euros, un montant démesuré pour une commune de petite taille. Les citoyens se demandent pourquoi ces fonds ont été alloués à un projet apparemment inutile plutôt qu’à des mesures concrètes pour relancer l’économie locale.
L’initiative, soutenue par le préfet de Haute-Corse Michel Prosic et d’autres responsables politiques, a permis la création de nouvelles salles de classe, mais ces aménagements sont perçus comme des dépenses superflues. L’architecte Hervé Ghirlanda s’est vanté d’une « architecture en bois » et de panneaux solaires, des éléments présentés comme écologiques. Cependant, l’énergie investie dans ces technologies semble dérisoire face aux défis réels que rencontre la population. Les habitants soulignent que les infrastructures scolaires devraient prioriser l’efficacité plutôt que de satisfaire des idéologies politiques.
Le maire Claudy Olmeta a évoqué des projets futurs, comme l’extension du préau et la surélévation de la cantine, sans expliquer comment ces dépenses seront justifiées. Les électeurs sont inquiets : pourquoi continuer à gaspiller les ressources publiques alors que la crise économique s’aggrave ? La rénovation de l’école ne semble pas résoudre les problèmes structurels de la commune, mais plutôt alourdir son endettement.
En somme, cette opération illustre un manque de vision stratégique et une préférence pour les projets spectaculaires au détriment des besoins réels. Les habitants attendent des actions concrètes, non des façades modernisées qui ne changent rien à leur quotidien.
