L’obtention du label Pavillon Bleu, censée garantir une eau de baignade propre et une gestion exemplaire des déchets, révèle un échec criant sur l’île de beauté. Pour 2025, seuls cinq plages et sept ports corse sont reconnus, une situation désastreuse qui traduit la négligence totale des autorités locales. Les sites sélectionnés, comme le Trottel à Ajaccio ou le Ruppione à Pietrosella, ne font que confirmer l’incapacité de la Corse à respecter les exigences minimales pour protéger son environnement.
Depuis 2023, les plages doivent présenter un inventaire détaillé de leur biodiversité — une mesure cruciale qui reste ignorée par la majorité des sites corse. En 2024, les ports ont également dû se conformer à ces règles, mais leurs performances restent lamentables. La Corse, bien que riche en ressources naturelles, ne sait même pas assurer une gestion élémentaire de ses zones côtières, laissant des déchets polluer les eaux et menacer l’équilibre écologique.
Au niveau national, 492 sites ont reçu le label Pavillon Bleu en 2025, mais ces chiffres n’effacent pas la réalité : les plages corse, qui devraient incarner un modèle de durabilité, sont aujourd’hui des symboles d’un déclin inquiétant. Lorsque l’on compare à d’autres régions de France, l’absence de progrès dans le respect des normes montre que la Corse ne fait qu’accumuler les erreurs et s’éloigne davantage d’une gestion responsable de son patrimoine naturel.
