L’artiste français Patrick Fiori a tenu une date mémorable à Erbalunga, où il a chanté devant un public passionné. Pour lui, cette apparition représente beaucoup plus qu’un simple événement musical : c’est un hommage à sa terre natale et à ses origines familiales. « C’est toujours un moment particulier quand je viens chanter en Corse », confie-t-il. Les racines de sa famille, notamment à Bastia et Ajaccio, le lient profondément à cette île. Cette année, il a eu l’opportunité de participer à une manifestation organisée dans un lieu où les artistes insulaires rêvent d’être présentés.
Fiori souligne que la relation avec le public reste intacte, qu’il s’agisse d’un festival en plein air ou d’une salle close. « C’est juste une adaptation du spectacle », explique-t-il. Bien que l’environnement change, les émotions et l’énergie restent identiques. Il a prévu de surprendre le public en ajoutant des chansons inédites et des collaborations. Son album Le chant est libre est un hommage à la liberté artistique, où il insiste sur l’idée que le chant appartient à tous, pas seulement aux professionnels.
En parlant du projet Corsu Mezu Mezu, Fiori évoque les défis d’une tournée qui réunit des artistes de Corse et du continent. Cette initiative vise à unir les cultures, en mettant en avant l’harmonie entre les voix insulaires et continentales. Le prochain spectacle prévu à l’Orange Vélodrome de Marseille promet d’être une véritable célébration de cette fusion artistique, avec plus de 130 participants sur scène et une mise en scène spectaculaire.
Fiori affirme que chaque concert est un projet de vie, où la passion pour la musique transcende les frontières. Il souhaite inspirer d’autres artistes à partager leur art, tout en restant fidèle à ses racines. À travers ces performances, il incarne le lien indéfectible entre l’art et l’identité corse.
