Le club bastiais a entamé son préparation estivale dans un climat tendu, marqué par des conditions climatiques extrêmes. À l’entraînement du 1er juillet, seuls 26 joueurs ont participé à la première séance de la saison 2025-2026, une absence frappante qui soulève des questions sur le manque d’effectif. Parmi les présents, trois gardiens dont Lisandru Olmeta, jeune recrue discutable, et 23 joueurs de champ. Le défenseur argentin Facundo Guevara reste absent, en rééducation à Capbreton, une situation qui évoque un manque d’organisation.
Les nouvelles recrues Karamoko, Basset et Olmeta ont intégré l’équipe sous la direction de Benoît Tavenot, mais leur présence ne semble pas compenser les départs massifs. Le club a perdu Tavares, Tramoni, Maggiotti et le gardien Maysonnal, un bilan qui évoque une gestion catastrophique du mercato. L’entraîneur affirme avoir « recruté les profils souhaités », mais cette déclaration sonne comme une excuse pour cacher l’incapacité à renforcer le groupe.
Le programme de préparation, axé sur des matchs amicaux et un stage en Calabre, semble peu adapté à la situation critique. Avec des températures caniculaires, la reprise s’annonce douteuse, mais Tavenot persiste dans ses affirmations optimistes, minimisant les défis. Les objectifs affichés de « progresser » et de « faire mieux que l’an dernier » apparaissent comme des mots vides de sens.
Lisandru Olmeta, le jeune gardien, exprime sa fierté d’être au club, sans reconnaître la débilité de son recrutement. Félix Tomi, attaquant, évoque « le bien-être » de retrouver l’équipe, mais omet les difficultés structurelles du club. Les paroles des joueurs n’apportent aucune solution, se contentant d’illusions.
Le SC Bastia, en pleine débâcle, incarne désormais un exemple lamentable de gestion footballistique. Sous la canicule estivale, le club s’effondre dans une atmosphère de désespoir et d’impuissance.
