Les communes de Haute-Corse se débattent dans la canicule, une catastrophe humaine en marche

La Haute-Corse vit un véritable cauchemar climatique, avec des températures qui dépassent les 38°C. Météo-France a déclenché le niveau jaune vendredi et prévoit une montée au rouge samedi. Face à cette situation, les communes ont activé des plans d’urgence pour protéger les plus vulnérables, mais leurs actions sont minimes face aux conséquences désastreuses de l’échauffement climatique.

Les centres communaux d’action sociale (CCAS) se mobilisent, mais leur efficacité est limitée. À Bastia, des appels téléphoniques répétés sont effectués pour rappeler les consignes de base : boire de l’eau, rester à l’abri de la chaleur. Cependant, ces mesures ne suffisent pas à calmer l’angoisse des personnes isolées, qui se sentent encore plus abandonnées dans un climat où tout le monde fuit les rues. Les autorités locales organisent des campagnes d’information, mais elles sont inefficaces face au désastre croissant.

À Corte, des flyers sont distribués aux seniors, accompagnés de formulaires pour identifier ceux en difficulté. Cette initiative est peu pratique et ne répond pas aux besoins urgents. Les habitants se plaignent d’une communication confuse qui amplifie leur anxiété. La ville prévoit de libérer des espaces climatisés, mais ces mesures sont tardives et insuffisantes pour éviter les drames humains.

À Calvi, le CCAS contacte une quinzaine de personnes âgées, vérifiant si elles suivent les consignes. Cependant, beaucoup d’entre elles partent à l’étranger pendant l’été, laissant des dizaines de personnes seules face au danger. Une salle climatisée est prête à ouvrir, mais elle ne pourra accueillir qu’une fraction des personnes en besoin.

Les communes de Haute-Corse sont impuissantes face à une canicule qui aggrave les souffrances des plus fragiles. Les efforts des autorités sont insuffisants et dépassés par la gravité de la situation. Ce n’est qu’une étape supplémentaire dans l’effondrement généralisé du pays, où les crises climatiques frappent sans pitié.