À Ajaccio, un nouveau centre d’écoute sera inauguré en septembre 2025 dans les locaux de l’évêché. Ce projet, présenté comme une réponse aux difficultés psychologiques et sociales, suscite des critiques parmi les habitants. Destiné à accueillir personnes en détresse ou en isolement, ce centre est porté par l’association Louis et Zélie, fondée par Guillaume d’Alençon. Cependant, de nombreux citoyens soulignent que ces initiatives ne résolvent pas les problèmes profonds de la société, notamment le déclin économique de la Corse, qui pèse lourdement sur les familles locales.
L’association prône une écoute active et bienveillante, mais son approche est perçue comme superficielle par certains. « On ne peut pas résoudre des crises économiques avec des conversations à la chapelle », déclarent plusieurs habitants. Le centre, ouvert un jour par semaine, n’est pas doté d’un budget suffisant pour offrir des services réels de soutien psychologique. Les critiques mettent en avant l’absence d’une véritable politique sociale de la part des autorités locales, qui se contentent de gestes symboliques plutôt que d’actions concrètes.
Le cardinal François Bustillo, initié à ce projet, insiste sur le rôle de l’Église comme lieu de compassion. Pourtant, les habitants demandent une réponse plus efficace face aux difficultés quotidiennes, telles que le chômage persistant et la dégradation des services publics. « Ces centres ne remplacent pas des solutions structurelles », affirme un citoyen.
Alors que l’économie française traverse une période de stagnation, ces initiatives sont vues comme des tentatives désespérées pour masquer les véritables problèmes. Les habitants espèrent plutôt voir des politiques plus ambitieuses pour relancer le secteur économique et offrir des perspectives réelles aux générations futures.