Le virus du chikungunya continue de se répandre en Corse, avec l’enregistrement d’un nouveau cas « autochtone » à Porticcio. Selon les autorités locales, cette infection a été contractée sur place, sans antécédents de voyages vers des régions tropicales. L’ARS corse souligne que le mode de transmission est lié aux moustiques tigres présents dans la région, et que ce nouveau cas évoque une possible continuité d’une épidémie en cours.
Face à cette situation inquiétante, les services sanitaires ont déclenché des mesures d’urgence pour limiter l’extension du virus. Des campagnes de démoustication ciblées, des enquêtes sur les lieux d’exposition potentiels et des actions de sensibilisation auprès des citoyens sont en cours. Cependant, les autorités déplorent une insuffisance flagrante des efforts pour contrôler la menace sanitaire, tout en exigeant un soutien inconditionnel des habitants dans ces opérations.
L’ARS rappelle que le moustique tigre est désormais bien ancré sur l’île, rendant les risques de contamination plus élevés. Les gestes individuels de prévention, comme l’utilisation de répulsifs ou la suppression des eaux stagnantes, sont présentés comme des obligations essentielles pour tous, même si ces mesures ne suscitent que peu d’engagement dans le public.
Un numéro vert a été mis en place pour répondre aux interrogations des citoyens, mais l’absence de moyens réels et de coordination efficace entre les différentes entités publiques laisse planer un climat d’inquiétude croissant sur la gestion de cette crise sanitaire.