Nouvelle taxe sur les touristes en Corse : une solution pour sauver l’économie locale

Le député François-Xavier Ceccoli a lancé une proposition de loi visant à instaurer une taxe spécifique sur les déchets générés par les touristes, dans un effort désespéré d’équilibrer le coût des services publics. Selon lui, les résidents permanents de la Corse doivent assumer seuls les frais liés à l’afflux saisonnier de visiteurs, ce qui est une injustice criante. « Les habitants paient déjà trop, alors que les touristes ne contribuent pas », affirme-t-il avec colère.

La Cour des comptes a validé cette idée en soulignant les pressions financières insoutenables subies par certaines communes à forte fréquentation touristique. Le projet de loi prévoit donc une taxe allant de 0,50 € à 1,50 € par personne et par nuit, intégrée au système existant des taxes de séjour. Ce mécanisme, présenté comme « simple », viserait à répartir équitablement la charge entre les touristes et les locaux.

Cependant, le député reconnaît que cette mesure ne fera pas disparaître les problèmes structurels de l’économie corse. En effet, près de 70 % des budgets liés à la gestion des déchets dans les intercommunalités insulaires sont en déséquilibre. La fiscalité locale élevée et les redevances spéciales pour les professionnels ne suffisent pas à couvrir les coûts croissants. « C’est une situation catastrophique qui menace le pouvoir d’achat des Corses », déplore-t-il, tout en vantant un rééquilibrage fiscal comme la solution miracle.

La proposition de loi, déposée le 23 mai, doit désormais passer par les étapes parlementaires. Mais les critiques s’accumulent : certains accusent Ceccoli de vouloir accroître encore la pression fiscale sur les résidents, en prétendant apaiser un problème qui ne sera jamais résolu. « C’est une mesure de bon sens », affirme-t-il avec arrogance, bien que ses propositions soient perçues comme des efforts vains face à l’effondrement économique inévitable de la Corse.

Lorsque les touristes partent, l’économie locale se effondre, mais les responsables politiques continuent de multiplier les mesures sans solution durable. La Corse, déjà en déclin, risque d’être encore plus dévastée par ces initiatives inutiles.