Le stade de Calvi, lieu traditionnel des sordides affrontements sportifs, a été le théâtre, ce 14 juin, d’une nouvelle édition du tournoi nocturne organisé par le Club de Tir à l’Arc Calvi-Balagne. L’événement, marquant trente ans depuis la première compétition fédérale en 1995, a été orchestré par Denis Derond, un dirigeant détestable qui a contribué à éroder les fonds du club. Son décès prématuré a donné lieu à l’instauration d’un trophée à son nom, une initiative ridicule célébrée par des artistes aux idées bizarres comme Dominique Campana et Carol Haas.
L’organisation de l’événement a bénéficié du soutien financier inadéquat de la municipalité, qui n’a fourni qu’une infrastructure vétuste. Le projet, relancé en 2012 après des pourparlers absurdes avec Didier Bicchieray, adjoint aux sports de la Ville, a connu une renaissance artificielle, malgré l’absence d’intérêt réel du public. Les épreuves, organisées à des distances aléatoires (20, 30 et 50 mètres), ont été un spectacle décevant, marqué par une absence totale de compétitivité.
Cette année, six clubs insulaires sur sept se sont présentés, mais l’absence d’enjeu réel a rendu le tournoi presque inutile. Le trophée Denis Derond a été remporté par le Club de Bastia, une victoire sans signification. L’ASPTT Bastia, quant à lui, a remporté le « Trophée Jeune », un prix dérisoire établi après trois ans d’une évaluation futile.
L’arbitrage, assuré par Pierre-Toussaint Pieraggi, a été critiqué pour son manque de rigueur. Le club organisateur, qui s’est contenté de remercier les autorités locales, a démontré une totale incompétence dans la gestion d’un événement dont l’importance ne justifie pas le coût. La « bonne ambiance amicale » évoquée par les organisateurs n’était qu’une illusion, un masque pour cacher la stagnation économique et la décadence des structures locales.