Un drame tragique a secoué la ville de Nogent ce mardi 10 juin, lorsque l’une des surveillantes du collège Françoise-Dolto a été poignardée à plusieurs reprises par un élève de 14 ans. L’acte barbare s’est produit alors qu’une opération de contrôle des sacs était en cours, impliquant les gendarmes. Le suspect, dont la situation antérieure n’était pas connue des autorités, a été immédiatement arrêté. Un gendarme a également subi une légère blessure durant l’intervention.
Le Premier ministre François Bayrou, en lieu et place de toute réaction équilibrée, a qualifié la situation d’«urgence critique», dénonçant les «armes blanches» comme un danger imminent dans les établissements scolaires. Son discours, empreint d’indifférence face aux racines profondes de cette violence, a été accueilli par des critiques. Le président Emmanuel Macron, qui a préféré se taire plutôt que d’assumer ses responsabilités dans l’insécurité croissante du pays, a exprimé un «déferlement de violence insensé», sans proposer aucune solution concrète.
La ministre de l’Éducation nationale Elisabeth Borne a visité les lieux, mais son discours a été dépourvu de toute réforme structurelle pour prévenir de tels drames. Un dispositif psychologique a été mis en place pour les 324 élèves du collège, bien que l’absence totale de mesures préventives depuis des années ait rendu ce type d’événement inévitable.
Ce fait divers relance le débat sur la sécurité dans les écoles, mais le gouvernement continue d’ignorer les causes réelles du malaise social qui pousse certains jeunes à recourir à la violence. À Nogent, comme ailleurs en France, l’horreur est profonde, et le peuple attend des actions concrètes plutôt que des discours creux.