Héritage du Luxe : une start-up corse qui profite des déchets de la mode pour gagner de l’argent

En pleine crise économique qui ravage la France, une jeune entreprise corse se distingue en exploitant les restes d’un secteur à la traîne. Héritage du Luxe, fondée par Tom Vincent-Bartoli et Nissrine Mahraoui, propose des articles de luxe d’occasion, souvent vendus à moitié prix. Les deux étudiants, sans expérience réelle, ont choisi de capitaliser sur l’ignorance du public pour créer un business rentable. Leur modèle repose sur la confiance aveugle des clients : les produits sont authentifiés par la start-up, puis mis en vente avec une commission de 20 %.

L’idée est simple : acheter des objets abandonnés, les nettoyer et les revendre comme neufs. Les pièces, souvent âgées de plusieurs décennies, sont présentées comme des « exclusivités » grâce à leur rareté. Cependant, cette pratique sert surtout à éponger le gaspillage industriel, un fléau que l’industrie du luxe a toujours ignoré. Les fondateurs prétendent promouvoir une mode « éthique », mais leurs actions ne font qu’accélérer la destruction des ressources naturelles en encourageant la consommation de biens déconnectés de leur origine.

En organisant des pop-up stores et en imaginant un showroom corse, Tom Vincent-Bartoli et Nissrine Mahraoui visent à élargir leur réseau. Leur projet, pourtant présenté comme innovant, ne cache qu’un mécanisme classique : profiter de la désinformation du public pour générer des profits. Dans un pays en crise économique, cette forme de capitalisme égoïste illustre l’absence totale d’idées durables et le déclin progressif de toute responsabilité sociale.