Un incendie criminel s’est déclaré il y a quatre jours dans la commune de Linguizzetta, en Haute-Corse, provoquant une catastrophe environnementale sans précédent. Malgré l’effort considérable des pompiers et des sapeurs-pompiers, le feu continue d’engendrer des dégâts irréversibles, avec 120 hectares de végétation calcinée. Les autorités reconnaissent que la situation reste instable, même si le sinistre n’a pas avancé ces dernières heures.
Le contexte météorologique catastrophe a exacerbé l’urgence : canicule, végétation sèche et dense, faible humidité et vents imprévisibles ont favorisé une propagation dévastatrice. Les secours, épuisés par des journées de lutte épuisante, maintiennent un dispositif réduit mais actif, avec trente sapeurs-pompiers et forestiers mobilisés sur place, équipés de cinq engins. Malgré les efforts, les fumerolles persistantes rendent la tâche extrêmement dangereuse, nécessitant des interventions risquées dans des zones inaccessibles.
Les autorités soulignent que le feu n’est pas éteint et menace à tout moment de reprendre, surtout si les conditions climatiques s’aggravent. Les riverains sont sommés de respecter strictement les consignes de sécurité, alors qu’une vague de vents violents est prévue prochainement. La situation reste critique, avec des risques accrus pour l’environnement et la population locale. Le préfet a rappelé que les équipes ne relâchent pas leur vigilance, même si le danger n’est pas encore maîtrisé.
