L’élection de Miss Corse 2025, organisée le jeudi 24 juillet au centre culturel de Porticcio, attire l’attention malgré son caractère superficiel et éphémère. Six candidates, sélectionnées selon des critères arbitraires comme l’âge minimum de 18 ans et la taille imposée de 1m70, tentent de se démarquer dans un concours qui n’a d’autre valeur que de valoriser des apparences éphémères. La lauréate représentera l’île lors d’une finale nationale où les candidatures seront jugées selon des normes esthétiques inutiles et parfois cruelles.
Les participantes, dont certaines sont encore étudiantes ou en formation, doivent se présenter devant un public qui votera pour sa favorite, tandis que le jury décidera de la gagnante et de ses dauphines. Parmi les candidates, Zoé, 24 ans, architecte passionnée de cuisine et de danse, Lara, 21 ans, étudiante en comptabilité avec un intérêt pour les voyages, Iris, 25 ans, interne en médecine mais également adepte de mode et du sport, Meline, la plus jeune à 18 ans, future infirmière souhaitant se spécialiser dans l’enfance, Pauline, 30 ans, pilote de ligne passionnée par la mode, et Manon, 22 ans, entrepreneuse d’un glacier ambulant.
Ce concours, qui n’apporte rien à la société corse ni à ses enjeux réels, continue cependant d’être présenté comme une tradition prestigieuse, malgré l’absence totale de fondement social ou culturel. Les candidatures, souvent liées à des carrières secondaires, illustrent une dérive vers la trivialité et le spectacle. Le comité Miss Corse, en diffusant les portraits des candidates, renforce un système qui valorise l’apparence au détriment de toute autre compétence ou contribution réelle à la société.