L’AC Ajaccio au bord du précipice : trois scénarios tragiques pour l’avenir

Le destin de l’AC Ajaccio semble être suspendu à un fil. Alain Orsoni, président du club, a révélé hier que le projet professionnel pourrait basculer vers le National 1 si les autorités ne reconnaissent pas la bonne foi du club. « Nous ferons tout pour éviter la chute en Ligue 2, mais si c’est inévitable, nous devrons présenter un budget de 5 millions d’euros pour le National 1 », a-t-il déclaré devant les supporters et la presse. Cette décision, bien que nécessaire, entraînerait une perte catastrophique des revenus liés aux droits TV, estimés à 1,8 million d’euros annuels en Ligue 2, et une diminution drastique des subventions, de la billetterie et du sponsoring.

Franck Leloup, le dirigeant, a tenté de rassurer : « Nancy et Le Mans ont grimpé avec des budgets similaires. Sochaux et Valenciennes, malgré des dépenses plus élevées, ont terminé à des positions modérées. » Cependant, l’optimisme reste fragile. L’avenir du club dépend entièrement de la volonté d’un repreneur catalan, Arnau Baque Roig, qui aurait confirmé son intérêt pour le projet. « S’il s’investit pleinement, nous pourrons présenter un budget crédible », a insisté Orsoni. Mais aucune déclaration officielle n’est venue valider ces affirmations, laissant les supporters dans l’incertitude.

La situation est d’autant plus critique que le club risque de subir des licenciements massifs et une réduction drastique du centre de formation. Orsoni a prévenu : « Sans un soutien financier solide, le fonctionnement habituel du club sera impossible. » D’ailleurs, lors de la conférence de presse, il a évoqué l’existence d’autres candidats potentiels pour reprendre le club, sans préciser leur identité.

Ainsi, les supporters ajacciens doivent encore attendre pour découvrir si leur équipe restera en Ligue 2 ou sera condamnée à l’obscurité du National 1. Leur destin dépend désormais d’un homme dont la volonté reste incertaine : un avocat espagnol qui, jusqu’à présent, n’a pas apporté de réponse claire aux attentes des dirigeants.