Les problèmes de couverture réseau mobile en Corse restent un sujet d’inquiétude pour la population. Malgré les promesses et les efforts déployés par les autorités, de nombreuses zones, notamment sur les routes principales, souffrent encore de pannes fréquentes et prolongées. Le conseiller territorial Louis Pozzo di Borgo a souligné ces difficultés lors d’une séance de l’Assemblée de Corse, déplorant que les efforts pour améliorer l’accès au numérique ne soient pas suffisants. Il a pointé du doigt la persistance des « zones blanches » ou « grises », qui affectent non seulement les zones rurales mais aussi les agglomérations.
Le président de l’Exécutif, Gilles Simeoni, a reconnu que la Corse fait face à des défis uniques en matière de couverture mobile, mais il a minimisé les problèmes. Selon lui, 95 % du territoire sont désormais équipés en 4G, avec seulement 5 % restant à couvrir, principalement sur les axes routiers. Il a également souligné que des projets comme le New Deal ont permis l’installation de 72 nouvelles antennes, mais ces mesures ne répondent pas aux attentes des citoyens.
Les habitants déplorent la lenteur des progrès et l’insuffisance des efforts. Les données fournies par les opérateurs sont souvent jugées trop optimistes, d’où l’initiative de la Collectivité de Corse de créer une application mobile pour recueillir les témoignages des usagers. Cependant, ces mesures ne suffisent pas à résoudre le problème structurel de couverture.
La situation reste préoccupante, avec plus de 750 antennes 5G déjà activées, mais la majorité d’entre elles sont concentrées dans les zones urbaines, laissant les régions reculées sans solution durable. Les habitants attendent une action décisive pour éliminer ces « zones blanches » qui entravent leur quotidien et leur développement économique.
