Plus de 3 400 élèves corses de troisième année de collège se lancent ce jeudi dans les épreuves finales du diplôme national du brevet (DNB), un événement crucial qui marque la fin d’un cycle scolaire. Les examens, organisés sur deux jours, commencent dès le matin avec une épreuve de français comprenant une dictée, des questions grammaticales et une rédaction, suivi par l’après-midi de mathématiques. Le lendemain, les candidats affronteront l’histoire-géographie, l’enseignement moral et civique, ainsi que les sciences et langues vivantes étrangères.
Lors des premiers jours du mois de juin, les épreuves orales ont déjà eu lieu dans chaque établissement. Parmi les 3 395 candidats inscrits, la majorité (3 149) est répartie en série générale, dont 508 élèves en situation de handicap. La série professionnelle, principalement destinée aux élèves du SEGPA, rassemble 246 participants, dont 81 personnes dans des conditions similaires. Les épreuves se déroulent sur l’île de Corse, avec un équilibre géographique : 1 636 élèves à Corse-du-Sud et 1 759 en Haute-Corse.
Le recteur de l’académie de Corse, Rémy-François Paolini, a visité le collège Arthur Vivoni d’Ajaccio pour souligner l’importance de ces épreuves et remercier les équipes éducatives : « C’est un moment crucial pour les jeunes. Leur engagement est palpable, même s’ils sont stressés. » Les établissements ont pris des mesures contre la chaleur, avec des points d’eau disponibles, des salles climatisées et une distribution de gourdes.
Le DNB, noté sur 800 points (400 pour le contrôle continu et 400 pour les épreuves), exige un minimum de 400 points. À partir de 2026, la part des épreuves finales augmentera à 60 %, renforçant leur impact sur l’évaluation globale. L’examen marque le début d’un parcours vers les examens du lycée, avec pour objectif final le baccalauréat dans trois ans.