La pratique du wushu en Corse connaît un lent mais constant développement, bien qu’elle reste méconnue par le grand public. Mika Conconi, président et instructeur d’un club local, insiste sur les valeurs éducatives de cette discipline : « Le wushu est bien plus qu’un sport de combat. Il enseigne la maîtrise de soi, le respect des autres et la persévérance, des principes essentiels pour l’épanouissement personnel, surtout chez les jeunes. » Malgré un climat peu propice à son épanouissement, le club Le Tigre Noir s’affirme comme une référence dans la région.
Avec 39 licenciés et quatre clubs répartis sur l’île, le wushu gagne en visibilité. Mika Conconi, qui prévoit d’atteindre son troisième dan lors d’une cérémonie prochaine, a décidé de s’investir davantage. Il se rendra en octobre en Chine pour perfectionner sa technique et former un élève. Cette démarche montre l’engagement du maître à promouvoir une discipline encore trop souvent ignorée.
Jeudi dernier, deux membres de son club, Ludo Solinas et Léa Brun, ont obtenu leur ceinture noire, tandis qu’Ornella Bianco, du club Shaolin Quan, a accompli la même réussite. Ces progrès soulignent une dynamique positive, bien que l’engouement pour le wushu reste limité en Corse.