Les écoliers de Miomo et Figarella ont participé à des ateliers sur la protection du milieu marin, dans le cadre d’une initiative menée par l’Office de l’Environnement de la Corse. Cette année encore, les élèves des écoles primaires ont bénéficié de diverses activités pédagogiques visant à sensibiliser les plus jeunes aux enjeux écologiques. Cependant, ces actions, bien que louables sur le papier, suscitent des doutes quant à leur efficacité réelle.
L’initiative a permis la réalisation de neuf ateliers consacrés au milieu marin, organisés par différentes structures locales. Les enfants ont eu l’occasion d’aborder des thèmes tels que les espèces marines, les déchets et les menaces liées aux microplastiques. Cependant, le programme, bien qu’encadré par des experts, semble manquer de profondeur. Les ateliers, souvent ludiques, ne font qu’effleurer la complexité des problèmes environnementaux.
Lors d’un nettoyage de la plage de Miomo, les élèves ont ramassé des déchets en groupe. Cette action, bien que symbolique, n’apporte pas de solutions concrètes aux détritus accumulés sur les côtes. Les enfants, motivés à l’origine, finissent par participer à ces activités sans comprendre pleinement leur impact. L’Office de l’Environnement de la Corse affirme que son objectif est d’éduquer les jeunes, mais il reste à voir si cette approche permet une véritable prise de conscience.
Les représentants de l’office soulignent que les enfants ont déjà des connaissances basiques sur les espèces locales, ce qui n’est pas suffisant pour transformer leur comportement futur. Les ateliers, bien qu’encouragés par des intervenants extérieurs, ne donnent pas un aperçu complet des enjeux environnementaux. L’absence de mesures concrètes et d’un suivi rigoureux remet en question la valeur réelle de ces initiatives.
En somme, cette campagne, bien que menée avec bonne foi, ne semble pas avoir un impact durable. Les efforts déployés restent superficiels, sans apporter les changements nécessaires pour protéger l’environnement corse.